Algérie
Des milliers d’Amazigh sont descendus dans les rues à Tizi-Ouzou ce mercredi. Chaque 20 avril, les membres de cette communauté commémorent le soulèvement berbère de 1980, qui marque le début de la révolte de ce peuple contre le gouvernement central algérien. Au centre de leurs préoccupations, la reconnaissance de leurs racines et de leur identité culturelle.
“Ce 20 avril, comme d’habitude, nous célébrons et nous marchons pour aspirer à un Etat kabyle, libre, souverain, démocratique, laïque et social.”, a déclaré Hocine Azzam, le porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie
En 2002, le gouvernement algérien a reconnu l’Amazigh comme langue nationale. Depuis, elle est officiellement enseignée dans les écoles des régions berbérophones.
“ Nous voulons que la langue amazighe devienne une véritable langue officielle et qu’elle soit reconnue dans la Constitution algérienne en tant que langue de l‘État et elle doit également être incorporée dans l’article qui définit l’ensemble des paramètres nationaux. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.”, a dit Mohcine Belabbas, le président du Parti du rassemblent pour la culture et la démocratie.
Pour les militants de la cause amazighe, cette reconnaissance n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, face aux nombreuses revendications encore non reconnues par le gouvernement central.
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