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Pétrole : l'échec des négociations de Doha, un coup dur pour les pays producteurs africains

Secteur pétrolier

L’absence de l’Iran à la réunion est passée par là. Une participation iranienne aurait rendu un gel “plus efficace’‘, a déclaré le ministre qatari de l‘Énergie.

Plus qu’un échec, l’issue des négociations entre les grands producteurs de pétrole, dimanche à Doha, au Qatar, a été un coup de massue pour les pays producteurs africains.

La diversification de l‘économie paraît comme la seule alternative pour ces pays. L’Angola, par exemple, dont le pétrole représente 98 % des exportations et 78 % des revenus, veut passer de “l’or noir” à “l’or vert”, c’est-à-dire l’agriculture. Le pays entend, en effet, investir dans plus de 58 millions d’hectares de terres cultivables.

Le Nigeria, deuxième producteur du continent prône, de son côté, le renforcement de sa fiscalité avec, notamment, l’augmentation de la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée fixée actuellement à 5 %. Des zones économiques spéciales sont initiées au Congo et au Gabon, afin d’attirer plus d’investisseurs dans le secteur industriel.

L’industrie touristique est aussi citée dans bien des pays. En sus de ces initiatives, certains pays pétroliers sollicitent des financements auprès du fonds monétaire international. Car un retour probable à l‘équilibre entre l’offre et la demande ne pourrait intervenir qu‘à la mi-2017, selon les analystes.