C’est ce vendredi qu’ils ont été repoussés vers la frontière panaméenne. Selon les officiels panaméens, il s’agissait d’enfants, de femmes enceintes et d’hommes originaires d‘Érythrée, de Somalie et d‘Éthiopie.
Certains de ces migrants ont affirmé que le Costa Rica n‘était qu’une étape transitoire vers les États-Unis. “Nous avons besoin d’aide parce que nous avons des familles là-bas qui vont nous aider. Ils (les officiels : NDLR) doivent nous aider à y arriver parce que nous n’avons pas les moyens, nous n’avons pas d’argent, nous n’avons rien. Nous voulons simplement rejoindre les États-Unis”, plaide l’un d’entre eux.
D’après Gustavo Mata, le ministre costaricain de la Sécurité publique, la frontière entre le Costa Rica et le Panama est réputée pour sa porosité : “c’est une réalité quotidienne pour nos forces de police. Nous devons le faire pour maintenir l’ordre. Pour les empêcher de venir dans notre pays lorsque leurs documents sont irréguliers.”
La police anti-émeute a été appelée en renfort jeudi dans la même zone, après qu’un millier de Cubains ont tenté d’entrer par la force en territoire costaricain afin de rejoindre les États-Unis.
De par sa position stratégique – situé sur le corridor formé par quelques États d’Amérique centrale et reliant l’Amérique du sud au Nord du continent – le Costa Rica reçoit de nombreux migrants étrangers en quête de meilleures conditions de vie.
San José appelle constamment les pays de la région à mettre en place une politique migratoire intégrée pour lutter contre le trafic de migrants à travers le continent, au-delà des solutions ponctuelles et urgentes.