Erythrée
Les migrants africains décidés à rejoindre l’Europe sont parfois confrontés aux trafiquants d‘être humains et à la mort dans la Méditerrannée.
L’histoire de Selam est similaire à celle de milliers de migrants africains qui, chaque jour, empruntent un chemin parsemé d’embûches pour rejoindre l’Europe. Son aventure de migrante clandestine a commencé par une désertion de l’armée érythréenne, après sept ans de service militaire obligatoire.
Partie pour le Vieux continent, elle a vu son périple s’achever finalement dans les filets des trafiquants d‘êtres humains. Abandonnée dans le Sinaï, en Égypte, après sa libération, elle est arrêtée par l’armée qui l’envoie au Caire où elle est emprisonnée. “D’abord, j’ai été retenue pendant deux mois. J’ai essayé de m‘échapper, mais j’ai été blessée par balle à la jambe. Deux mois après, j’ai accouché de mon enfant. Ensuite, après trois mois, j’ai été relâchée après avoir payé 15 000 dollars”, raconte-t-elle.
Comme ces milliers d‘Érythréens qui comptent rejoindre la côte libyenne en passant par le Soudan, l’aventure finit souvent par la mort en Méditerranée. 3.800 migrants en ont payé le prix fort, l’année dernière. En 2015, près de 30.000 Érythréens et Éthiopiens ont rejoint l’Italie depuis l’Afrique du Nord, la majorité transitant par le Soudan, selon l’ONU.
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