Royaume-Uni
Les jeux virtuels prennent de l’ampleur avec l’arrivée sur le marché des nouvelles visiocasques proposées par Sony, HTC ou Oculus : de nouveaux casques qui ne motivent pas seulement les gros éditeurs de jeux mais aussi les indépendants.
Début avril, à Londres, le salon EGX a réunit une bonne partie des développeurs de jeux indépendants de Grande-Bretagne qui ont présenté leur productions récentes.
“L’intérêt pour la réalité virtuelle est énorme et les développeurs indépendants font les choses les plus intéressantes. Avec la plateforme, ils font de petits projets vraiment chouettes. Et les visiocasques sont de plus en plus populaires… Les productions indépendantes vont finir par être plus nombreuses que celles des gros éditeurs.”, a déclaré Jon Hicks, expert en jeux électroniques.
Parmi les développeurs, l’italien Tiny Bull Studios a présenté son dernier jeu de réalité virtuelle titré “Blind” – “Aveugle”.
Dans ce jeu, le joueur est dans la peau d’une petite fille aveugle qui se réveille dans une maison étrange en ayant oublié comment elle y est arrivée.
Il doit s’aider uniquement du son et des échos autour de lui pour tenter de retrouver son chemin.
Le président du conseil d’administration et fondateur de Tiny Bull Studios, ne tarit pas d‘éloges sur son jeu.
“Bien sûr, vous avez les yeux bandés, c’est un peu étrange en réalité virtuelle, mais vous avez des pouvoirs, un peu comme Dardevil : vous utilisez l‘écholocalisation, vous utilisez le son pour naviguer dans le monde autour de vous. “, affirme-t-il. Avant d’ajouter : “Le défi est de faire que les joueurs utilisent d’autres sens que la vue ; alors on s’appuie sur les retours, sur le toucher et bien sûr sur le son.”
Pour les joueurs, la réalité virtuelle propose un nouveau concept, une sorte de réalité accrue où ils peuvent s‘évader.
“Ça donne aux joueurs la possibilité d‘être davantage plongés dans l’environnement. Quand ils jouent, ils oublient que le monde réel existe, il n’y a pas de limites sur les côtés de l‘écran et le jeu les entoure complètement. Quand ils jouent, ils oublient que le monde réel existe, il n’y a pas de limites sur les côtés de l‘écran et le jeu les entoure complètement.
Les créateurs de jeux du studio Freekstorm ont eux aussi présenté leur nouveau jeu.
L’intrigue tourne autour du Docteur Kvorak : le joueur contrôle trois personnages, qui ont chacun des pouvoirs particuliers, et qui doivent, ensemble, contrecarrer les plans du méchant Docteur Kvorak, l’ennemi qui règne sur la réalité intergalactique.
Le distributeur de jeu allemand Application System Heidelberg est lui venu avec un concept différent où le joueur doit résoudre des puzzles et utiliser la lumière pour faire éclore des fleurs : le jeu s’appelle Carpe Lucem et il s’agit de saisir la lumière.
Pour Volker Ritzhaupt, son directeur, ‘‘sa structure voulait créer une expérience apaisée pour découvrir la réalité virtuelle, sans rendre les gens malades, alors c’est très méditatif, pas rapide, un jeu sans pression.”
Pour les visiteurs qui trouvaient un peu trop calme Carpe Lucem, ils pouvaient aussi essayer quelques-uns des nouveaux jeux sur PlayStation en réalité virtuelle .
Certaines de ces productions étaient présentées pour la première fois.
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