Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Afrique du Sud : tension entre la Cour suprême et le gouvernement, à propos d'Omar el-Bechir

Afrique du Sud

Le gouvernement sud-africain, par le canal du ministère de la Justice, a déposé une plainte ce vendredi contre la décision de la Cour suprême d’arrêter le président soudanais Omar el-Bechir, si ce dernier foule à nouveau le sol sud-africain.

Le gouvernement conteste cette décision de justice, arguant le fait que l’on a accordé l’immunité diplomatique à tous les délégués présents au sommet de l’Union africaine (UA), auquel avait participé Omar el-Bechir en juin dernier, en Afrique du Sud.

“Le Gouvernement a aujourd’hui déposé une plainte pour faire appel contre le jugement livré par la Cour suprême. Nous croyons que les incertitudes légales (…) peuvent être correctement prononcées par la Cour Constitutionnelle. Le Gouvernement croit donc qu’il y a une possibilité raisonnable que la Cour arrivera à une conclusion différente. “, a mentionné le ministère de la Justice dans une déclaration officielle.

Pour rappel, la Cour suprême s‘était insurgée du fait de la visite d’Omar el-Bechir en Afrique du Sud, lors du sommet de l’Union africaine (UA). Pour la Cour suprême, le président soudanais devait être arrêté, étant donné qu’un mandat d’arrêt international a été émis contre lui par la Cour Pénale Internationale (CPI) et dans la mesure où le Soudan est signataire de la charte de Rome, portant création de la CPI.

Omar el-Bechir est dans le collimateur de la CPI pour son rôle présumé dans le sanglant conflit du Darfour, au Soudan. Il est accusé de génocide, de crime de guerre et de crime contre l’humanité, entre autres.

En mars dernier, le gouvernement sud-africain perdait en appel face à la Cour suprême, dans son intention de contrer la décision de la Cour. Suite à cette décision de justice, l’ANC (parti au pouvoir) avait laissé entendre que l’Afrique du Sud devait se retirer de la CPI, accusée par bon nombre de pays africains de ne s’en prendre qu’aux chefs d’Etats Africains.

Voir plus