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Élection présidentielle : les Djiboutiens aux urnes ce vendredi

Djibouti

Quelque 187 000 Djiboutiens sont appelés à désigner leur président ce vendredi. Un scrutin auquel le président sortant Ismaël Omar Guelleh part en ultra-favori.

A 6h00 locales (3h00 GMT), les 455 bureaux de vote devant accueillir les électeurs étaient déjà opérationnels. Mais à cette heure de la journée marquée par une forte chaleur, notamment à Djibouti-ville, les bureaux de vote cherchaient encore des électeurs. Un retard expliqué par l’heure matinale à laquelle a été programmée l’ouverture des locaux, selon un journaliste de l’AFP sur place. Version corroborée par un agent électoral du bureau de la préfecture. “C’est un peu tôt, les gens vont venir vers 10H00.”, affirme-t-il.

Le président sortant Ismaël Omar Guelleh – en lice pour un quatrième mandat de cinq ans – sera opposé dans cette présidentielle à cinq adversaires, dont deux indépendants. Mais pour ses partisans et bon nombre d’observateurs, sa victoire ne fait l’ombre d’aucun doute. “La question ne se pose même pas. Les autres candidats n’ont pas de programme. Guelleh, lui, a un programme très clair : continuer les avancées, le développement, les ports. Il faut continuer avec lui”, a estimé Djibril, un employé d’une société de sécurité qui venait de voter.

Pour Houssein, sans emploi par contre, il faut expérimenter le changement. “Il faut quelque chose de différent. IOG (les initiales d’Ismaël Omar Guelleh NDLR) est un homme clair, droit. Mais il faut essayer autre chose”, argue-t-il.

Au pouvoir depuis 1999, Ismaël Omar Guelleh a pu briguer ce quatrième mandat grâce à une modification constitutionnelle en 2010 qui a levé le verrou de la limitation de mandats. L’opposition quant à elle, part à cette élection en rang dispersé. Elle n’a pas réussi à s’accorder sur la présidentielle, contrairement aux législatives de 2013 où elle était réunie sous la bannière de l’Union pour le salut national (USN). Certains opposants ont décidé de boycotter le scrutin qu’ils qualifient de “mascarade électorale”.

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