Libye
Le gouvernement de Khalifa Ghweil siégeant à Tripoli a annoncé dans un communiqué reçu par l’AFP et publié sur le site de son ministère de la Justice : ‘‘nous vous informons que nous cessons d’exercer nos fonctions exécutives, présidentielles et ministérielles’‘.
Le désormais défunt gouvernement de Tripoli justifie sa décision en ces termes : ‘’ au vu des développements politiques à Tripoli’‘, par la volonté de ‘‘mettre fin à l’effusion de sang et éviter la partition du pays’‘. Il rencherit en indiquant qu’il n‘était ‘‘désormais plus responsable (…) de ce qui pourrait arriver dans l’avenir’‘.
Cette annonce s’est faite dans un climat de discussions avec l‘émissaire de l’ONU Martin Kobler qui tentait de convaincre ces derniers jours les autorités basées à Tripoli de laisser s’installer le gouvernement du Premier ministre désigné Fayez al-Sarraj.
Depuis son arrivée à Tripoli mercredi dernier, M Sarraj et son équipe étaient cantonnés dans la base navale de la capitale, relève l’AFP.
Le gouvernement Ghweil était soutenu par la coalition de milices Fajr Libya, qui avaient pris le contrôle de Triopli en août 2014, poussant les autorités reconnues par la communauté internationale à s’installer dans l’est du pays.
A la mort de Mouammar Kadhafi en 2011, ce riche pays (Libye) en pétrole a sombré dans le chaos avec deux autorités rivales se disputant le pouvoir.
Ce qui a favorisé l‘éclosion du groupe djihadiste Etat islamique dans le pays, principalement dans la ville de Syrte à l’est de Tripoli, où il y a un quartier général.
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