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Kenya:non-lieu pour le vice-président à la cour pénale internationale

Kenya:non-lieu pour le vice-président à la cour pénale internationale

Kenya

La cour pénale internationale a mis fin ce mardi aux poursuites contre William Ruto, le vice-président et le journaliste kényan, Joshua Arap Sang.

Ils étaient poursuivis pour leur rôle présumé dans les violences qui avaient suivi la réélection contestée du président Mwai Kibaki face à Raila Odinga en décembre 2007.

Selon les juges, la procureure n’avait pas présenté des preuves suffisantes pour la poursuite du procès démarré en septembre 2013.

Cette décision est cependant susceptible d’appel, on précisé les juges.
Juste après, la procureure a réagit. Pour Fatou Ben Souda, le dossier de l’accusation contre William Ruto a été ‘‘miné’‘ par une campagne méthodique d’intimidation de témoins. Elle a énoncé sur Twitter, un climat hostile’‘.

‘‘Une déception pour les victimes’‘

Le verdict rendu par les juges constitue une vraie déception pour les victimes, a affirmé leur défenseur, Wilfred Nderitu, lors d’une conférence de presse à Nairobi. Des victimes qui semblent n’avoir pas eu foi en la cour pénale internationale.

“Depuis le début, je n’ai jamais eu foi en la CPI”, a réagi Beth Wambui, dont la maison avait été incendiée en janvier 2008 et qui depuis vit à Nakuru, dans le centre du Kenya.
Rogers Mwai, une autre victime des violences post-électorale de 2007 est aussi profondement dépité par cette sentance.
“Ce que la CPI doit nous dire maintenant, c’est qui était derrière les violences post-électorales. Si ce n‘était pas Ruto et si ce n‘était pas (l’actuel président kényan) Uhuru Kenyatta, alors qui c‘était?”, a-t-il déclaré.

Du côté de l’exécutif, la nouvelle a été plutôt bien reçue.

Le président Uhuru Kenyatta s’est félicité de la décision de la CPI, qui selon lui “met un point final à un cauchemar pour ma Nation”, appelant tous les Kényans à participer le 16 avril dans le stade de Nakuru à une prière collective de réconciliation et d’unité.
En décembre 2014, la CPI avait abandonné, faute de preuves, ses poursuites contre le président Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l’humanité dans le cadre de la même affaire.

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