Angola
En Angola, l’annonce récente du président Eduardo Dos Santos de quitter le pouvoir en 2018 continue de susciter des réactions.
Le président angolais qui cumule plusieurs décennies à la tête de l‘État est classé parmi les dirigeants qui ont le plus duré au pouvoir et pour certains de ses compatriotes, il est temps de passer à l’alternance.
“Les gens sont déjà fatigués d’avoir la même gouvernance depuis 40 ans. Nous avons plusieurs partis d’opposition et de nombreuses personnes qui sont en mesure de gouverner. Ce que nous voulons, c’est de diversifier non seulement l‘économie, mais aussi la gouvernance du pays”, a déclaré Osvaldo Azevedo, un résident de Luanda.
“Le chef qui sera proposé par le parti au pouvoir imposera des réformes profondes aussi bien sur le fond que la forme. L’organisation du parti politique devrait stimuler une transformation sociale sur les questions de corruption et stimuler une culture de l‘éthique. Il est possible de dire que oui, une transition peut favoriser une réforme radicale du système politique”, pense Luis Jimbo, directeur exécutif de l’Institut angolais de systèmes électoraux et de la démocratie.
Eduardo Dos Santos est souvent accusé de mauvaise gestion de la richesse pétrolière de l’Angola et d’avoir favorisé la création d’une élite, constituée principalement des membres de sa famille et de ses alliés politiques.
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