Afrique du Sud
Le parti au pouvoir dans ce pays s’insurge contre les réclamations de l’opposition qui visent la destitution du président sud-africain.
L’ANC vient au renfort du président Zuma après qu’il a reconnu sa faute devant les Sud-africains. La direction de ce parti a dénoncé les demandes de démission formulées par l’opposition, au cours d’une conférence de presse ce vendredi à Johannesburg. Cette sortie intervient après l’inculpation du président sud-africain par la justice dans l’affaire de sa résidence de Nkandla.
“L’ANC est convaincu que le président n’avait pas l’intention, comme il l’a dit ainsi que les députés de l’ANC, d’agir à l’encontre de la Constitution de façon délibérée. Nous avons alors pris note et apprécié les excuses du président envers la nation ce soir,” a déclaré le secrétaire général de ce parti Gwede Mantashe.
Pour les pontes de cette formation politique historique, il n’est pas question pour Zuma de rendre son tablier à la tête de l’Etat et de l’ANC.
“Le jugement, en raison de sa nature équitable et complète, ne devrait pas donner lieu à la réaction disproportionnée des partis de l’opposition. Il ne devrait pas non plus donner lieu à la demande de destitution. Il y a eu selon nous une réaction excessive de la part des partis de l’opposition,” a poursuivi Gwede Mantashe.
Pour rappel, la Cour constitutionnelle a estimé jeudi que Jacob Zuma n’avait “pas respecté la Constitution” en refusant de rembourser à l’Etat plusieurs millions de dollars de frais de rénovation de sa propriété privée.
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