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RDC : des combats entre armée et rebelles font plusieurs morts à l'Est

RDC : des combats entre armée et rebelles font plusieurs morts à l'Est

République démocratique du Congo

Selon l‘état-major congolais, quatre de ses hommes et douze rebelles ont perdu la vie au cours d’affrontements qui les opposent depuis dimanche dernier dans le Masisi, à l’Est du pays.

Territoire de Masisi, à l’Est de la République démocratique du Congo. Depuis dimanche, l’armée est aux prises avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda, une coalition de rebelles basée dans cette région du pays) et deux groupes Mai Mai dans la localité de Mpati.

Selon le capitaine Guillaume Djike Kaiko, porte-parole de l’opération menée par l’armée congolaise, “le bilan est de 12 morts côté FDLR et alliés et 4 morts côté armée, dont un officier”.

Mpati se trouve à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Goma, capitale de la province très instable du Nord-Kivu. Le capitaine Djike Kaiko fait savoir que depuis plusieurs semaines, “la police a déserté cinq villages” de Mpati, zone occupée par les rebelles. L’officier d’ajouter que “les opérations se poursuivent pour libérer tous ces villages occupés illégalement (…) par les FDLR et Mai Mai.”

>>> LIRE AUSSI : L’Est de la RDC s’embrase de nouveau

Qui sont les FDLR ?

Les FDLR sont des rebelles Hutu d’origine rwandaise. Parmi eux figurent des chefs et combattants dont les plus anciens font l’objet de recherche de la part de la justice internationale. Ils seraient impliqués dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui a fait plus de 800.000 morts selon l’ONU. Depuis leur fuite du Rwanda, ces hommes se cachent dans l’Est de la RDC.

L’un de ces génocidaires présumés est Ladislas Ntaganzwa, emprisonné depuis décembre dernier à Kinshasa, capitale de la RDC. Il s’y trouve depuis que les autorités congolaises l’ont remis au Mécanisme de suivi des tribunaux pénaux de l’ONU.

Les FDLR sont opposés au pouvoir du président rwandais Paul Kagame et sont accusés de graves violations des droits humains en République démocratique du Congo, pays dans lequel ils ont créé leur base depuis des années.

Pour rappel, en fin février de l’année dernière, l’armée congolaise avait lancé une offensive dans le but de libérer son territoire de la présence des FDLR – jusqu’alors disséminés au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans le nord de la province du Katanga – sans le soutien des soldats de la Monusco (la Mission de l’ONU au Congo).

Le gouvernement congolais affirme que les FDLR sont désormais une centaine, au maximum. Pour sa part, la communauté internationale dit être incapable de vérifier cette information.

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