Afrique
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) affiche un bénéfice-record en 2015. Le redressement de la banque est en bonne voie.
C’est un résultat qui devrait faire plaisir aux institutions comme le FMI ou la BAD notamment. Elles qui en 2010, au plus fort de la crise que traversait la BEAC, la banque centrale commune aux six pays de la CEMAC, avaient prescrit des réformes structurelles.
D’après le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) réuni vendredi dernier à Yaoundé en session ordinaire, la BEAC a réalisé en 2015 un bénéfice d’un peu plus de 160 milliards de francs CFA. Une différence de 136 milliards de F CFA relative aux 25 milliards de F CFA de bénéfices réalisés en 2014.
Un profit-record qui contraste avec la mauvaise conjoncture économique ambiante marquée par un ralentissement de l‘économie sous-régionale du fait de la chute des prix du pétrole sur le marché mondial et du coût de la guerre contre Boko Haram.
Ces résultats de la BEAC récompensent les réformes engagées depuis six ans pour mettre cette banque centrale aux standards internationaux de gestion et de bonne gouvernance.
Dans l’immédiat, les 160 milliards devraient permettre de renforcer les réserves extérieures de l’Afrique centrale afin d’assurer le taux de couverture de la monnaie.
Avec ce bénéfice, la sous-région devrait aussi avoir plus de ressources propres pour les grands projets de développement.
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