Cameroun
Le 31e anniversaire du parti au pouvoir a été dominé par les motions en faveur d’un nouveau septenant pour le président arrivé au pouvoir en 1982.
Les appels à la candidature de Paul Biya pour la présidentielle de 2018 au Cameroun, ont été au cœur de la célébration du 31e anniversaire du RDPC, Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Bien qu‘étant à la tête du pays depuis près de 34 ans, les militants de cette formation politique envisagent un nouveau septennat pour le chef de l‘État.
“Nous souhaitons que notre président national qui est déjà chef de l‘État continue encore de gérer non seulement notre parti et à gérer la République parce qu’au moins on est sûr d’une chose, on a encore la paix au Cameroun”, explique Léopold Clovis Noudjio, cadre du parti RDPC.
Du côté de l’opposition, on crie à la diversion.
“Il y a une guerre qui sévit dans la partie septentrionale du pays. Nous avons des centaines de morts déjà, civils et militaires confondus. Au lieu, bien entendu, de bien enterrer nos morts et de les célébrer, au lieu que le chef de ce parti politique qu’on appelle le RDPC aille rendre un hommage aux morts du Cameroun civils et militaires, il n’y va pas”, clame Sosthène Medar Lipot, cadre du Parti MRC.
Des voix s‘élèvent également dans le pays, pour demander au président Biya de ne pas se représenter en 2018. Mercredi, la police a empêché la distribution des tracts d’un parti de l’opposition allant dans ce sens.
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