Afrique du Sud
La direction du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a affiché dimanche “son entière confiance” au président Jacob Zuma.
“L’ANC continue d’exprimer son entière confiance à notre président”, a déclaré à la presse le secrétaire général du parti, Gwede Mantashe.
La question de savoir si Zuma doit quitter ses fonctions ou pas “n’a jamais été soulevée” au cours d’une réunion de trois jours du parti fondé par Nelson Mandela, héros de la lutte contre l’apartheid.
Déjà affaibli par plusieurs scandales, le président Jacob Zuma s’est de nouveau retrouvé dans la tourmente le 17 mars au Parlement, accusé d‘être sous l’influence d’une grande famille d’affaires d’origine indienne, qui serait intervenue pour l’attribution de postes ministériels.
Mercredi, le vice-ministre des Finances Mcebisi Jonas avait jeté un pavé dans une mare déjà fangeuse en affirmant que le poste de ministre des Finances lui avait été “proposé” par la famille Gupta, qui a immédiatement nié.
Une autre membre du parti au pouvoir, Vytjie Mentor, a également assuré avoir été approchée par les Gupta pour prendre un portefeuille ministériel, en échange de faveurs pour leurs entreprises. Cette fois, c’est la présidence qui a nié.
Amitiés problématiques
En l’espace de deux décennies, les frères Gupta, Ajay, Atul et Rajesh, arrivés d’Inde en Afrique du Sud dans les années 1990 alors que le régime de l’apartheid tombait, ont réussi à construire un puissant et vaste empire dans les mines, les médias (un quotidien et une chaîne de TV), l’informatique et l’ingénierie, devenant l’une des plus riches familles du pays.
Jacob Zuma défend ouvertement son amitié avec eux, d’autant que plusieurs de ses proches travaillent dans leur groupe. L’un de ses fils, Duduzane Zuma, dirige la société Sahara Computers et est associé à plusieurs autres entreprises. La troisième épouse du président, Bongi Ngema, est également employée par l’empire.
Les frères Gupta ont dénoncé vendredi “le discours xénophobe et de haine” dont ils se disent victimes.
L’ANC, réunie en session, s’est penché sur ces accusations. M. Mantashe a déclaré que son parti avait eu des discussions “franches et robustes” sur les Gupta et qu’une “action appropriée” serait prise, sans donner toutefois davantage de précisions.
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