Syrie
Le ministère russe de la Défense accélère le retrait de son aviation de ses positions en territoire syrien.
Le départ progressif des chasseurs russes de Syrie pourrait faire pencher la balance des négociations en faveur de la paix. L’opposition syrienne et les pays occidentaux engagés dans les négociations de paix espèrent que le départ annoncé des forces russes de Syrie pourra forcer la main au gouvernement de Bachar al-Assad lors des discussions de Genève.
L’administration de Damas se montre inflexible sur un point majeur des échanges avec l’ensemble des acteurs du conflit : l’avenir du président contesté.
Le secrétaire d‘État américain John Kerry a salué la décision du président russe Vladimir Poutine d’entamer son retrait du terrain syrien. Selon lui, il s’agit de la meilleure opportunité pour mettre un terme au conflit qui dure depuis cinq ans.
L’aviation russe a multiplié les vols retour en direction de leur base du Caucase ce mercredi. Des manœuvres qui font suite aux premiers départs de mardi, a confié le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Mais la Russie ne quitte pas définitivement le territoire syrien. Les forces russes continuent leurs frappes contre les positions de l‘État islamique en Syrie et les autorités de Moscou n’ont pas dit quelle sera la taille des troupes qui devraient rester stationnées dans le pays. D’autre part, l’armée de la République syrienne continuent à bénéficier du soutien des forces iraniennes.
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