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Présidentielle au Bénin : 24 candidats derrière Talon au second tour

Bénin

L’homme d’affaires Sébastien Ajavon, l‘économiste Abdoulaye Bio Tchané et l’ex-Premier ministre Pascal Irenée Koupaki l’ont annoncé ce lundi en compagnie de 21 autres candidats. En toile de fond de ce projet, la “coalition de la rupture”, une alliance visant à faire obstacle à une éventuelle victoire de Lionel Zinsou, le candidat du pouvoir.

Au lendemain de la confirmation des résultats du premier tour de la présidentielle au Bénin,
Patrice Talon, l’homme d’affaires arrivé deuxième a reçu lundi le soutien de 24 candidats pour le second tour prévu le 20 mars.

Parmi eux, Sébastien Ajavon, Abdoulaye Bio Tchané, Pascal Irenée Koupaki favoris au départ et par la suite candidats malheureux du premier tour, qui ont donné une conférence de presse en compagnie de 21 autres postulants pour officialiser leur soutien à Patrice Talon.

Aux dires des auteurs de cette alliance, ces renforts s’inscrivent dans le cadre de la “coalition de la rupture”, une alliance scellée dès janvier pour contrer Lionel Zinsou, le candidat soutenu par le président sortant Thomas Boni Yayi.

“A ce tournant dans l’histoire politique de notre pays, nous devons, en toute responsabilité, jouer notre partition pour l’avènement d’une alternance démocratique crédible”, a déclaré Pascal Irenée Koupaki.

Présidentielle au Bénin: les nombreux soutiens de Patrice Talon https://t.co/ShqdhDbRX9 pic.twitter.com/SNg1nohJIV

— RFI (@RFI) 14 mars 2016

En dépit de cette coalition, les partisans de Zinsou, se disent “confiants et sereins” et comptent sur une mobilisation des abstentionnistes pour remporter l‘élection.

Selon la commission électorale, le taux de participation a été de 64,03 % au premier tour.

Patrice Talon, 57 ans, fut longtemps un acteur incontournable de deux secteurs-clés de l‘économie béninoise: le coton et le port de Cotonou. Après avoir financé les deux campagnes victorieuses de Boni Yayi, il est devenu son pire ennemi et a même été accusé d‘être le cerveau d’une tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat en 2012. Boni Yayi lui a finalement accordé son pardon en mai 2014, lui permettant de rentrer de son exil à Paris.

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