Libye
La ville libyenne de Benghazi revit timidement grâce aux opérations des forces gouvernementales qui prennent progressivement le dessus sur les djihadistes proches de l‘État islamique.
Des milliers d’habitants qui avaient fui la guerre depuis un an, reviennent malgré l‘état de délabrement de leurs maisons, comme dans le quartier de Leith.
Les forces gouvernementales ont reussi à reconquérir une grande partie de la ville, à la satisfaction des résidents qui tentent de se reconstruire sur les ruines d’une guerre civile particulièrement meurtrière.
“Nous sommes retournés dans notre maison qui a été incendiée, mais au moins nous sommes rentrés chez nous, c’est mieux que 100.000 autres maisons, explique Walid al Shairi. Nous avons retrouvé nos voisins, notre famille et nos amis. Pendant plus d’un an, nous avons souffert et Dieu merci, nous sommes de retour. Nous avons commencé à nettoyer et réparer les choses afin de nous installer (…)”.
Mais il a fallu débarrasser la ville de nombreux explosifs piégés par les miliciens pour faciliter le retour des résidents, explique Fadel al Hassi, le commandant des forces spéciales locales.
“De nombreux résidents de la région de Leith, souligne-t-il, y sont retournés après que les experts en explosifs et unités militaires ont recherché puis procédé au déminage des maisons, écoles et institutions étatiques dans la région (..)”.
Les militants islamistes, dont certains ont prêté allégeance à l‘État islamique, ont profité du chaos politique pour étendre leur influence dans le pays.
Depuis 2014, la Libye a deux gouvernements rivaux : l’un basé dans la ville orientale de Bayda et l’autre dans la capitale, Tripoli.
01:28
La Libye détrône le Nigeria comme premier producteur africain de pétrole
01:41
Libye : Bathily démissionne de la mission spéciale de l'ONU
00:20
Méditerranée : près de 50 migrants morts sur un canot venant de Libye
01:21
Libye : entente pour former un nouveau gouvernement unifié
01:01
Italie : le renvoi de migrants en mer vers la Libye déclaré illégal
Aller à la video
ONU : sans elections, la Libye risquerait la "désintégration"