Secteur pétrolier
La timide baisse de la production pétrolière a entraîné une légère remontée des prix. Mais l’Association internationale de l‘énergie qui défend les intérêts des consommateurs se veut prudente.
D’après l’Agence internationale de l‘énergie ( AIE) qui défend les intérêts des pays consommateurs, les stocks de pétrole sont en faible diminution. Par rapport à janvier dernier, la production est en baisse de 180 000 barils par jour, affirme-t-elle dans son dernier rapport de mars.
Une donne qui s’explique en partie par le timide gel des productions concertées entre l’Arabie saoudite, locomotive de l’OPEP (l’Organisation des pays producteurs de pétrole) et la Russie. Le déclin de la production des pays non membres de l’OPEP que l’AIE estime à 12 %, est pour beaucoup dans cette situation.
L’instabilité qui règne dans beaucoup de pays producteurs comme l’Irak et la Libye, qui tout comme le Nigeria subissent la détérioration des oléoducs, a aussi favorisé le gel de la production.
La première conséquence de cette nouvelle donne est la timide remontée des cours que l’AIE estime à 40 dollars le baril. Mais l’Agence internationale de l‘énergie se veut prudente en l’absence d’une réelle concertation pour un gel de la production. Bien plus, l’Iran pourrait revenir en force avec la récente levée des sanctions économiques.
00:46
Le Benin reçoit ses premiers barils de pétrole brut du Niger
01:16
L'Ouganda pourra importer du pétrole via des oléoducs du Kenya
02:29
RDC : l'inquiétude face au développement potentiel du forage pétrolier
Aller à la video
Nigeria : des activistes demandent de retarder la vente de Shell
Aller à la video
Nigeria : Shell vend une grande partie de ses activités pétrolières
Aller à la video
Nigeria : la raffinerie Dangote a commencé à produire du carburant