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Mauritanie : lutte contre le travail forcé

Mauritanie : lutte contre le travail forcé

Mauritanie

En ratifiant le protocole de 2014 relatif à la convention de 1930 sur le travail forcé, la Mauritanie rejoint les États signataires de cette résolution. De ce fait, elle renforce le mouvenent contre toute forme d’exploitation humaine.

Le gouvernement mauritanien a réaffirmé son engagement à éradiquer le travail forcé. ‘‘Il va sans dire que le Protocole va renforcer et compléter le cadre qui sanctionne l’esclavage ou les pratiques de travail forcé comparables, en particulier en favorisant l’accès aux droits, en informant le public et en sensibilisant les personnes exposées aux risques, y compris les mineurs et les employeurs, et en développant des formations permettant aux professionnels d’identifier et de protéger les victime”, a laissé entendre le directeur général du Travail de la Mauritanie, Hamoud Ould T’Feil Ould Bowbe.

Des efforts salués

‘‘Le Bureau régional pour l’Afrique se réjouit des efforts renouvelés de la Mauritanie pour combattre les pratiques assimilables à l’esclavage. La ratification du Protocole de l’OIT est une première étape concrète dans la mise en place d’un cadre juridique visant à protéger du fléau de la traite et du travail forcé. Nous félicitons le Niger et la Mauritanie d’avoir été les premiers pays africains à ratifier le Protocole de 2014 de l’OIT sur la convention sur le travail forcé’‘, a affirmé Aeneas Chapinga Chuma, sous-directeur général et directeur régional pour l’Afrique de l’OIT.

Aujourd’hui, la Mauritanie a ratifié plusieurs conventions, notamment celles de 1930 sur le travail forcé et celle de 1957 sur l’abolition du travail forcé. Le pays a adopté une loi sur la suppression de la traite humaine en 2003, ainsi que d’autres lois, notamment celles de 2007 et 2015, qui criminalisent l’esclavage et les pratiques assimilables à l’esclavage. Tout un cadre législatif et politique de lutte contre l’exploitation humaine.

Pays pilote du projet Bridge qui vise le renforcement des capacités des différents acteurs impliqués dans initiative, la Mauritanie s’assure du suivi et du bon déroulement des projets nationaux de lutte contre le travail forcé et appuie les campagnes de sensibilisation destinées à combattre toute forme de travail forcé. Un projet de quatre ans financé par le ministère du Travail des Etats-Unis, également mis en place au Népal et au Pérou.

Plus de victimes

Selon les estimations de l’Organisation internationale du travail, 21 millions de personnes à travers le monde sont victimes du travail forcé. Une activité illicite qui génère près de 150 milliards de dollars de profits chaque année. Les victimes sont exploitées dans plusieurs domaines : l’agriculture, le travail domestique, la construction, la pêche, les mines et autres activités économiques.

Les personnes exploitées, en particulier, les enfants, sont utilisés à des fins commerciales, sexuelles et parfois, comme moyens pour payer des dettes.

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