Ouganda
Les États-Unis ont réaffirmé leurs préoccupations par rapport à la crise post-électorale en Ouganda. Ils dénoncent une violation constante des droits de l’Homme et de la liberté d’expression par le gouvernement et ses forces de sécurité.
Parmi les points soulevés par les USA, figurent notamment le maintien en détention de figures de l’opposition, sans justification légale ainsi que le harcèlement constant des partisans de l’opposition. Le gouvernement ougandais est aussi accusé d’ingérence dans des affaires judiciaires à propos des contestations concernant les résultats de l‘élection présidentielle et d’intimidation des médias.
Le candidat de l’opposition, Kizza Besigye, a été arrêté 4 fois en huit jours au cours de la période électorale. Il a été placé en résidence surveillée le 18 février 2016 pour, estiment les autorités, incitation à la violence. Besigye n’a pas réussi à présenter une requête à la Cour constitutionnelle dans les délais impartis pour contester les résultats du scrutin.
Les États-Unis ont estimé que ces activités sont inacceptables dans une société libre et démocratique. Ils ont signalé en outre que la législation récemment proposée pour accroître les pouvoirs du gouvernement afin de contrôler les médias est une tentative qui limite davantage l’espace politique du pays.
La première puissance mondiale s’inquiète de voir les récentes actions du gouvernement ougandais mettre en péril les progrès économiques et politiques notés dans le pays. Elle a ainsi exhorté le gouvernement à prendre rapidement des mesures pour inverser cette tendance inquiétante.
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