Burundi
Les autorités burundaises ont rejeté les accusations sur l’existence de fosses communes sur le territoire.
Jeudi, le procureur général du Burundi a répondu aux allégations d’Amnesty International et de Human Rights Watch portant sur la présence de fosses communes à Bujumbura. Valentin Bagorikunda affirme qu’il n’y a aucune preuve étayant les accusations des organisations de défense des droits de l’homme. Contrairement à ces révélations, son rapport indique que les combattants tués ont été enterrés dans des cimetières connus et non dans des fosses communes.
Valentin Bagorikunda précise que la seule fosse commune trouvée contenait les corps des victimes des insurgés. Il reconnaît toutefois que sept combattants capturés dans la province de Bujumbura Rural ont été retrouvés morts dans des circonstances non élucidées. La plupart des 79 rebelles tués dans les combats étaient non identifiés, mais bien enterrés dans des cimetières connus, soutient-il.
Lors des affrontements en décembre 2015, Amnesty International, Human Rights Watch et le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Raad al Hussein ont dénoncé l’existence de fosses communes. Ces organismes avaient parlé de preuves alarmantes et convaincantes étayant leurs déclarations.
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