Angola
L’Angola aura peut-être un nouveau chef de l‘État dans deux ans. Dos Santos a annoncé ce vendredi, qu’il quittera le pouvoir en 2018.
‘‘J’ai pris la décision de mettre fin à ma vie politique en 2018’‘, a fait savoir le président angolais à l’ouverture de la 11e session ordinaire du comité central du MPLA, le Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola, le parti au pouvoir. José Eduardo Dos Santos ne précise pas les raisons de son départ. A fortiori pourquoi il entend partir une année après la fin de son mandat prévu pour 2017.
Le comité central du MPLA prépare déjà son prochain congrès au cours duquel sera désigné son candidat aux élections générales de 2017. En Angola, le président de la République n’est pas élu au suffrage universel direct. C’est le président du parti vainqueur des législatives qui accède à la magistrature suprême.
Dos Santos, 73 ans, est au pouvoir depuis 1979. Il avait succédé au président Antonio Agostino Neto. Pendant son règne, il a notamment fait face à la rébellion de Jonas Savimbi. Chef de l‘État, José Eduardo Dos Santos cumule les fonctions de chef des armées, du gouvernement, de la police et nomme par ailleurs les juges. L’opposition sous son régne, semble être réduite à sa plus simple expression.
La fin de la guerre en 2002 a ouvert la voie de ‘‘l’embellie économique’‘ pour le pays, riche en matières premières. Ces derniers temps, l’Angola connaît une crise économique accrue du fait de la baisse des cours du baril de pétrole qui représente sa principale source de recettes.
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