Maroc
Un jour après les accusations du gouvernement marocain portées contre lui au sujet de sa visite au Maghreb, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU a tenu à apporter un démenti.
Les propos tenus par Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’Onu, lors de sa récente visite au Maghreb ont été visiblement diversement interprétés. Mardi, le gouvernement marocain relevait “avec une grande stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés” du secrétaire général dans le dossier du Sahara occidental. Des accusations auxquelles M. Ban a réagi.
Par la voix du porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, Ban Ki-moon a tenu à préciser que lui et les Nations unies sont “ des partenaires neutres” sur ce dossier. Ajoutant par la même occasion qu’il “a fait tout ce qu’il pouvait pour résoudre la situation au Sahara occidental” qui “dure depuis un certain temps”.
Pour rappel, M. Ban a entrepris une visite au Maghreb la semaine dernière, où il s’est notamment rendu en Mauritanie et dans un camp de réfugiés sahraouis en Algérie. Une visite à l’issue de laquelle il s‘était déclaré “profondément attristé par cette tragédie humanitaire”. Cette tournée maghrébine censée relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario (qui se disputent le territoire du Sahara occidental) n’a pas été marquée par une escale à Rabat. Une étape remise au « courant de l’année » au cours de laquelle le secrétaire général des Nations unies se rendra lui-même dans la capitale marocaine ainsi qu‘à Laayoune, principale localité du Sahara occidental. C’est dans cette localité que se trouve le quartier général de la mission de l’ONU (Minurso).
Mais avant, Ban Ki-moon – qui est dans la dernière année de son mandat à la tête de l’ONU – a instruit son émissaire pour le Sahara occidental de reprendre ses tournées pour relancer les pourparlers entre les protagonistes ; mais également, pour s’assurer que cette « problématique figure vraiment à l’agenda international ».
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est une pomme de discorde entre Rabat et le Front Polisario depuis de nombreuses années. Le Maroc, qui contrôle à 80 % ce territoire peu peuplé mais riche en minéraux, propose une large autonomie sous sa souveraineté. Quant au Front Polisario, soutenu par Alger, il réclame un référendum d’autodétermination.
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