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Sommet franco-italien : la Libye au menu

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Italie

En plus des différents enjeux internationaux et européens (crise des migrants), le 33e sommet franco-italien qui s’ouvre ce mardi aborde la question de la Libye.

La situation de l’ancienne colonie italienne qui ‘‘abriterait’‘ près de 5000 terroristes est de plus en plus préoccupante. L’enlèvement de quatre Italiens en Libye, en juillet 2015, rend encore plus difficile une rapide intervention dans le pays.

En plus des différents enjeux internationaux et européens (crise des migrants), le 33e sommet franco-italien qui s’ouvre ce mardi aborde la question de la Libye. La situation de l’ancienne colonie italienne qui ‘‘abriterait’‘ près de 5000 terroristes est de plus en plus préoccupante. L’enlèvement de quatre Italiens en Libye, en juillet 2015, rend encore plus difficile une rapide intervention dans le pays.

Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, se montre néanmoins réticent sur une éventuelle intervention en Libye : ‘‘pas question d’intervenir en Libye sans la formation d’un gouvernement solide et sans une demande d’aide à la communauté internationale’‘, a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il vaudrait mieux jouer la carte de la prudence à l’avenir, et ne plus répéter les ‘‘erreurs’‘ du passé.

“Si la Libye est dans cette situation difficile, insiste M. Renzi, c’est parce que les politiciens, non pas italiens mais français ont eu la belle idée de programmer une intervention sans penser à la suite’‘.

La question du désaccord

L’Italie s’est montrée jusqu’ici en désaccord avec une intervention en Libye. 80 % d’Italiens n’ont pas caché leur intention de ‘‘laisser la Libye régler ses problèmes internes’‘. C’est sans doute ce qui explique la réticence de Rome face à ses alliés qui attendent une plus large coopération dans la lutte contre Daech.

L’Italie a même tenu à démentir les propos de l’ambassadeur des États-Unis selon lesquels ‘‘le pays pourrait envoyer 5 000 hommes en Libye’‘. Pour l’heure, l’Italie voudrait surtout amener ses alliés dont la France, à limiter leurs interventions en Libye.

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