République démocratique du Congo
En République démocratique du Congo, a débuté mardi, l’examen des recours pour la liste des candidats aux élections de gouverneurs et vice-gouverneurs. 24 dossiers de candidature aux postes de gouverneur et vice-gouverneur ont été déposés dans tout le pays.
L’ex-province du Katanga enregistre le plus grand nombre de dossiers de candidature : 15 au total. C’est dans cette ancienne province que des personnalités qui ont appartenu à la majorité présidentielle se sont présentées comme candidats de l’opposition.
Des candidats qui pour la plupart dénoncent une manipulation de la majorité, du gouvernement et de la Commission électorale. Les 15 recours sont en examen à Lubumbashi depuis lundi. Quatre des plus importants sont en examen depuis lundi ; des recours sur lesquels la cour devrait statuer dans les 24h.
Les principaux recours
D’abord, il y a le recours de Gabriel Kyungu. Le fondateur de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), conteste les candidatures de la branche de l’Unafec reconnue par le ministère de l’Intérieur. Gabriel Kyungu dénonce la création d’un parti doublon par le pouvoir et brandit un jugement en justice lui reconnaissant l’autorité sur le parti.
Trois anciens ministres de l’ex-gouverneur du Katanga, Moise Katumbi, aujourd’hui passé à l’opposition, contestent également la décision de la Commission électorale d’invalider leurs candidatures au motif qu’ils n’auraient pas notifié leur départ de la majorité ou qu’ils auraient une fonction élective au titre de la majorité.
Christian Mwando, lui aussi un ancien ministre de Moise Katumbi dont la candidature a été validée, s’attaque à celle des commissaires spéciaux dans la province du Tanganyika. Pour ce député d’opposition, ces derniers sont toujours des fonctionnaires nommés par le gouvernement. Ils auraient donc dû démissionner avant de se présenter.
Autre recours, celui de la majorité pour invalider la candidature de Michel Kouvas, député de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode), ex-parti de la majorité passé à l’opposition en décembre 2014. Mais pour la majorité et ses avocats, ce député continuerait de siéger dans un groupe parlementaire de la majorité, ce qu’il conteste.
De nombreux candidats de l’opposition ont déclaré n’avoir plus confiance en la décision de la cour d’appel de Lubumbashi, après les nombreux changements opérés au sein de la magistrature, à la veille des dépôts de recours.
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