Ethiopie
L’Ethiopie a déjà atteint l’objectif du millénaire pour le développement n°4, qui est de réduire sa mortalité infantile.
Malgré la formation et le déploiement massif de sages-femmes, certaines régions ont encore de forts taux de mortalité néonatale. A Afar, au nord-est de l’Éthiopie, les professionnels de santé se heurtent à des traditions bien ancrées. L’infibulation – l’excision de type 3 impliquant l’ablation du clitoris, des lèvres inférieures puis la suture des lèvres supérieures – est massivement pratiquée sur les nouveau-nés.
A quelques kilomètres de Telakak, une ONG locale, ACISDA, sensibilise sur les risques de cette pratique à travers des petites pièces de théâtre et d’autres moyens.
“Les communautés croient que les mutilations génitales féminines sont un précepte de l’islam. Donc nous travaillons avec les leaders pour que dans chaque village, il soit inculqué aux communautés que l’excision n’est pas un précepte de l’islam”, espère Asehnafi, cofondateur d’ACISDA
Les conseils de l’ONG semblent avoir une portée dans la région. Mandia, une femme âgée de 50 ans affirme ne plus avoir recours à cette pratique. “D’ailleurs, on ne me le demande plus. C’est une mauvaise pratique. Et je demande pardon à Dieu pour les petites filles que j’ai excisées par le passé.”
En deux ans d’activité, les responsables de l’ONG assurent que le taux de femmes mutilées a diminué dans la région d’Afar. Mais ils n’ont aucun chiffre pour le prouver. Selon la dernière étude démographique réalisée en 2011, 127 sur 1000 enfants sont touchés par la mortalité infantile dans la région d’Afar. Les mutilations génitales en sont en grande partie la cause.
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