Gabon
À près de huit mois de l‘élection présidentielle gabonaise, la polémique autour de l’acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba n’en finit pas de rebondir. Bilan et déclarations assassines sont de nature à ternir l’image du pays (officiels).
Après les classements sans suite à Libreville et à Nantes concernant les plaintes déposées pour “faux”, l’avocate du chef de l‘État gabonais estime qu’”‘il est temps de mettre fin à cette polémique sur la filiation d’Omar Bongo Ondimba”. ‘‘Une rumeur qu’il faut stopper’‘, selon Me Claude Dumont-Beghi, lors d’une conférence de presse à Paris.
La mise au point de l’avocat-conseil du président gabonais fait suite à l’appel de l’opposant Zacharie Myboto pour faire barrage à la candidature d’Ali Bongo Ondimba, qualifié de ‘‘faussaire’‘ par feu l’opposant André Mba Obame de l’Union nationale (UN).
Plusieurs plaintes ont été déposées, notamment à Libreville, par le secrétaire exécutif de l’UN Paul-Marie Gondjout, auprès du procureur de Libreville le 27 janvier dernier, sans suites.
L’acte querellé serait, au vu du staff dirigeant du Parti démocrate gabonais (PDG, au pouvoir), comme une réelle volonté d’entraver le bon déroulement de la campagne électorale de son candidat-président.
Ali Bongo fera face à de nombreux candidats pour l‘échéance à venir, notamment Jean Ping (ancien président de la Commission de l’Union africaine), unique candidat du Front uni de l’opposition pour l’alternance (Fuopa) et Frédéric Massavala Maboumba (ancien membre du PDG).
Quoique le climat ne soit pas des plus paisibles au sein du parti au pouvoir (démission de certains barons et un énorme désaccord sur la politique du président), le bilan des sept dernières années aura plutôt été positif (selon ses partisans) avec les différents chantiers lancés au début du mandat de M. Bongo : infrastructures, agriculture, développement, etc.
L’interdiction d’exporter le bois de grume depuis 2010 a favorisé la création d’usines locales et généré plus de 7.000 emplois (gouvernement).
Malheureusement, plus de 30 % des Gabonais (95.000 ménages) vivent encore en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 80.000 F CFA par mois. Sans doute l’un des points à l’ordre du jour de la campagne 2016.
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