La Guinée signe plusieurs contrats avec la Turquie

Recep Tayyip Erdogan a bouclé jeudi sa tournée ouest-africaine par une visite en Guinée, où le chef de l’Etat turc a signé plusieurs contrats.

La Guinée était la dernière étape de la tournée ouest-africaine de Recep Tayyip Erdogan. Une visite fructueuse pour le chef de l‘État turc, arrivé avec plusieurs hommes d’affaires et chefs d’entreprise. Ils sont en effet repartis avec plusieurs contrats signés à l’issue d’un forum économique turco-guinéenn. Des contrats qui devront permettre aux deux parties de consolider leur coopération et donner plus de poids à leurs échanges économiques. « On réalise en Turquie que l’Afrique comme continent et la Guinée comme pays, vont être des partenaires plus importants pour les années qui arrivent. Et pour la Turquie, toucher l’Afrique et les pays africains, comme la Guinée, est très important. C’est très important pour nous aussi de promouvoir nos marques en dehors de la Turquie », a déclaré Omer Tavilogud, homme d’affaires turc, cité par l’AFP.

Les contrats tournent essentiellement autour des domaines de la défense, de la santé et de l‘énergie. Du côté guinéen, on se réjouit également de la signature de ces accords qui devraient booster l‘économie du pays et surtout, le secteur privé. « C’est ça que l’Etat peut faire. Aider son secteur économique privé. Avant, c’est nous qui allions vers eux pour les chercher. Si l‘État est en train de se battre pour les faire venir vers nous, je pense que c’est une bonne opportunité pour la Guinée », se réjouit Cassus Diabouté, homme d’affaires guinéen.

Guinée – Djènè Condé et Emine Erdogan magnifient le rôle des braves femmes de Guinée lors de l’ouverture de la… https://t.co/gZPa2Ezg9A

— aConakry Live (@aConakryLive) March 4, 2016

Recep Tayyip Erdogan est arrivé en Guinée jeudi, après être passé par la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, dans le cadre d’une tournée dont l’objectif est « d’approfondir les liens entre la Turquie et la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) » et, au-delà, « son partenariat stratégique avec l’Afrique ».