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L'hyperréalisme se découvre au Kenya

L'hyperréalisme se découvre au Kenya

Kenya

L’artiste kényan Clavers Odhiambo exécute des peintures complexes et particulièrement détaillées connues sous le nom d’hyperréalisme.

Il a tenu sa toute première exposition à l’Alliance française de Nairobi. Les visiteurs peuvent y observer des tableaux de personnalités noires américaines telles que Malcom X, mais aussi la diva sud-africaine Miriam Makeba, des portraits d’Amérindiens et des formes du corps humain. Un travail qu’il dit être un hommage aux îcones et aux artistes à travers le monde. “Quand j’ai fini le lycée, la première chose que j’ai faite c‘était de commencer à produire de plus en plus d’art et tenter de trouver mon style pour voir ce qui me convenait le mieux.”

Clavers est autodidacte. C’est sur You Tube qu’il s’est initié à l’hyperréalisme. L’approche de cette tendance est de peindre la réalité avec presque autant de détails qu’une carte photo ou même la réalité. L’artiste kényan y éprouve sa dextérité depuis quatre ans.

“Les icônes africaines que j’ai peintes, j’ai fait la plupart d’entre elles par fanatisme, disons… J’ai lu quelque chose comme sept romans de Chinua Achebe maintenant… Parfois je pense que je pourrais utiliser mon talent pour faire comme un hommage à cette personne ou quelque chose comme ça. Des gens comme Habib Koite, Fela Kuti, j’ai peint Suzanna Owiyo, Hart the Band – ce sont des gens dont j‘écoute la musique et parfois lors de mes activités, au jour le jour, je décide que je veux leur rendre hommage.”

Le marché kényan de l’art n’est pas très développé sur le plan local. Alors les principaux clients de Clavers sont des expatriés. “En fait, j’ai acheté deux pièces, d’abord parce qu’elles sont exceptionnelles, elles sont vraiment belles et Clavers a une manière incroyable de capturer les visages mûrs avec tant de beauté et de sagesse… mais en plus, j’ai aussi senti que c‘était important de soutenir un jeune artiste africain qui réalise un travail exceptionnel”, déclare, satisfait, un de ses clients.

L’ambition de Clavers Odhiambo est d’inspirer davantage de jeunes de son pays. Il les invite à s’approprier diverses formes d’arts. Il assure qu’au bout de la passion, le travail finit toujours par payer.

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