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Rwanda : 22 ans de prison requis contre un ancien chef de la garde présidentielle

Rwanda : 22 ans de prison requis contre un ancien chef de la garde présidentielle

Rwanda

À Kigali, ce mercredi, le parquet a requis 22 ans de prison contre un ancien chef de la garde présidentielle à la retraite. Il est accusé d’incitation au soulèvement.

“Nous demandons que le colonel Tom Byabagamba soit puni de 22 ans de prison. Nous demandons aussi pour le général Frank Rusagara une peine sévère de 22 ans de prison”, a déclaré devant la Cour, le procureur Faustin Nzakamwita.

Selon les autorités, le colonel Byabagamba et le général Rusagara avaient été arrêtés en août 2014, pour “incitation au soulèvement” et activités visant à “ternir l’image du pays ou du gouvernement”.

À ces chefs d’accusation s’ajoutent successivement, la rétention de preuves et une possession illégale d’arme à feu. Les deux accusés ont plaidé non-coupable.

Six ans de prison ont par ailleurs été requis à l’encontre de François Kabayiza, le chauffeur de Frank Rusagara, accusé de rétention de preuves et de détention illégale d’arme à feu ; il a également plaidé non-coupable.

Lors de la première audience, les deux hommes avaient été accusés respectivement d’avoir tenté de retourner des responsables militaires contre le pouvoir et d’avoir relayé la “propagande” du Congrès national rwandais (RNC). Parti formé par des opposants en exil, notamment d’anciens compagnons de lutte du président rwandais Paul Kagame.

Les accusés avaient été arrêtés en même temps qu’un autre gradé proche du pouvoir : le capitaine David Kabuye. Ce dernier avait été condamné à six mois de prison pour possession illégale d’arme à feu.

Immédiatement après avoir purgé sa peine, il avait été à nouveau inculpé pour des propos tenus en prison appelant à “l’incitation et à l’insurrection”. Le parquet avait requis 15 ans de prison à son encontre. Mais il avait été acquitté en décembre dernier par un tribunal civil.

Ces trois arrestations simultanées avaient soulevé de nombreuses questions. Les observateurs avaient évoqué diverses hypothèses entre autres la fébrilité du régime et un complot déjoué.

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