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Les cas de dopage aux JO désormais traités par le TAS

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Le traitement des cas de dopage aux Jeux olympiques, jusque-là effectué par une commission de discipline du Comité international olympique est désormais confié au Tribunal arbitral du sport. La mesure a été adoptée mardi par le CIO.

Les Jeux olympiques de Rio (prévus du 5 au 21 août 2016) marqueront l’entrée en vigueur de cette nouvelle décision prise mardi par le Comité international olympique (CIO), qui confie désormais au Tribunal arbitral du sport (TAS) le traitement des cas de dopage aux Jeux olympiques. « Ce qui est demandé au TAS de faire, est de créer une nouvelle division anti-dopage et de nouvelles règles anti-dopage sur les soupçons, les soupçons de violation vont également dans ce sens. Ils vont les entendre », a expliqué John Coates, président du TAS et membre du CIO.

En adoptant cette mesure, le Comité international olympique veut donner plus de crédibilité et d’indépendance au traitement des dossiers, pour, dit-il, le bien des athlètes. « Cette mesure vise à davantage protéger les athlètes propres. Cette nouvelle division antidopage du TAS remplacera la commission antidopage du CIO », a déclaré le porte-parole du CIO, Mark Adams.

Jusqu‘à maintenant, en effet, les cas de dopage aux JO étaient traités par une commission de discipline du CIO, chargée de planifier les audiences des athlètes testés positifs et de décider des sanctions qui peuvent aller de la disqualification jusqu’au retrait des médailles. Cette tâche va désormais revenir à un groupe d’arbitres du TAS spécialement désignés et qui se réunira sur place. Une grande avancée selon le président du TAS. « Je pense que les athlètes devraient être heureux de cela parce que, soudainement, ils vont comparaître devant un tribunal où le procureur et le juge sont des personnes différentes », ajoute John Coates.

Après le traitement des dossiers, les athlètes épinglés pourront tout de même faire appel de la décision de première instance devant une autre division ad hoc du TAS, composée d’autres arbitres différents et qui siégera aussi à Rio. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2020, un vaste plan de réformes engagé en fin 2014 par le CIO. Et qui, selon l’instance, vise à protéger davantage les athlètes.