Pays-bas
La procureure de la Cour pénale internationale va tenter aujourd’hui d’obtenir le droit d’ouvrir un procès contre un présumé djihadiste.
Le chef touareg malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi est soupçonné d’avoir dirigé et participé aux attaques contre des bâtiments religieux dans la ville de Tombouctou, au Mali en 2012.
L’ONG Open Society Justice Initiative espère que ces procédures feront jurisprudence “alors que la fréquence des attaques sur des monuments historiques et culturels augmente en Syrie et ailleurs”.
Selon la procureure Fatou Bensouda “Ces accusations impliquent des crimes les plus sérieux : il s’agit de la destruction de monuments historiques irremplaçables et d’attaques sérieuses contre la dignité et l’identité de populations entières’‘.
Pour certaines ONG, il est dommage que les chefs d’accusation ne s’arrêtent qu‘à ces charges.
C’est le cas d’Amnesty international Mali qui estime “qu’elles auraient dû s‘étendre à celles de viols , mariages forcés ou tortures.” a déclaré son directeur, Salou D. Traoré.
Ahmad Al Faqi Al Mahdi qui le premier djihadiste écroué par la CPI était l’un des chefs d’Ansar Dine, groupe islamiste radical associé à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La destruction de quatorze mausolées de saints musulmans par le groupe jihadiste malien Ansar Dine au nom de la lutte contre “l’idolâtrie” avait provoqué une indignation mondiale.
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