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L'ONU va enquêter sur les violations des droits de l'Homme au Burundi

L'ONU va enquêter sur les violations des droits de l'Homme au Burundi

Burundi

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU enverra une équipe de trois experts au Burundi afin d’enquêter sur les violations des droits humains commises dans ce pays durant les dix mois de crise.

L’ONU veut en savoir davantage sur les violations des droits de l’Homme qui ont cours au Burundi depuis le début de la crise. Ce mardi, trois experts indépendants de l’organisation seront délégués dans ce pays de l’Afrique de l’Est afin de mener des enquêtes poussées dont le rapport préliminaire sera livré le 21 mars et le rapport final en septembre. Ces experts de l’ONU arrivent au Burundi une semaine après le chef de l’institution. Ban Ki-moon a effectué une visite à Bujumbura afin de convaincre le président Pierre Nkurunziza d’engager un dialogue avec l’opposition.

Pour un cadre de l’ONU qui s’est confié à l’AFP, la visite du secrétaire général des Nations Unies au Burundi a été pour beaucoup dans l’acceptation de la mission par les autorités burundaises. “L’envoi de cette mission n’a pas été de tout repos car le gouvernement burundais a d’abord multiplié les obstacles (…) La situation a été débloquée pendant la visite du secrétaire général de l’ONU au Burundi il y a une semaine”, a-t-il déclaré.

Les enquêtes qui seront menées par le Sud-africain Christof Heyns, rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, l’Algérienne Maya Sahli-Fadel, rapporteure spéciale de l’Union africaine sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en Afrique et le Colombien Pablo de Greiff, rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, devraient être à même de prévenir la détérioration de la situation” au Burundi.

Le Burundi est plongé dans une grave crise depuis environ dix mois suite à la décision du président Pierre Nkurunziza de postuler pour un troisième mandat présidentiel. Une décision jugée contraire à l’Accord d’Arusha par la société civile et l’opposition. Depuis, plus de 400 personnes ont trouvé la mort et 240.000 ont quitté le pays pour fuir les violences armées et les abus.

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