Mali
Au Mali, la région de Gao vit une situation sécuritaire plutôt critique. Le camp des Casques bleus, situé à Ansongo, subissait les assauts jihadistes en avril de l’année dernière, à plusieurs reprises. Jusqu‘à ce jour, les combats se poursuivent dans cette zone où les bandes armées font régner leur loi. Civiles et militaires sont leurs cibles.
Il y a quelques jours, six personnes ont été exécutées dans la localité d’Inekar, située entre Ansongo et Ménaka, selon des riverains. Parmi les victimes, un imam. Certains affirment que les assassins sont des terroristes islamistes. Ils auraient reproché à leurs victimes leur collaboration avec les ex-rebelles de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) et avec les forces internationales présentes au Mali, dont la Minusma. D’autres par contre parlent de règlements de comptes entre groupes Touaregs.
Pour le lieutenant-colonel Souleymane Moussa, commandant du bataillon nigérien en poste à Ansongo et Ménaka, il n’ y pas d’exécutions dans la zone :
« Depuis on a envoyé une mission dans le secteur en question. Nous avons pu faire une clarification. C’est plus une intoxication, donc nous avons donné des informations claires et précises. La branche civile et la branche militaire de la Minusma et puis les autorités coutumières et administratives de la région sont en train d’œuvrer pour trouver une solution à cette intoxication. »
Au total, on ne compte pas moins de 28 incidents depuis juillet dernier à Ansongo-Ménaka (Est de Gao). Tois suspects ont été arrêtés. Ils seraient impliqués dans des actes de terrorisme. On dénombre aussi quatre roquettes saisies, avant leur mise à feu.
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