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Libye : l'armée appelle à un plus grand soutien dans la lutte contre l'Etat islamique

Libye

L’armée nationale libyenne (ANL) enregistre de plus en plus de victoires contre le groupe État islamique. De nombreuses villes (Benghazi, Tripoli et Tobrouk) ont été partiellement libérées de l’emprise du groupe djihadiste. Ses bastions sont pour la plupart sous contrôle de l’ANL Une armée qui reste aux prises entre deux Parlements rivaux : l’un à Tripoli et l’autre à Tobrouk.

L’armée libyenne est aux prises avec le groupe État islamique, malgré une situation politique qui reste au point mort. Les lignes militaires bougent avec la reprise de plusieurs positions occupées jusqu’ici par les rebelles. La dernière offensive a été conduite par le général Khalifa Haftar à Benghazi. Une attaque qui a conduit à la prise du port de Mraissa et de plusieurs quartiers stratégiques de la deuxième ville du pays (Benghazi), que contrôlaient les combattants de l‘État islamique et leurs alliés d’Ansar al-Charia, liés à al-Qaida.

Pourtant, la ville de Syrte reste sous le contrôle de l’EI qui en a pris possession depuis le 14 février 2015. “Il n’y a pas de sécurité, de leur côté, dans cette atmosphère. Donc, il est préférable de laisser”, a déclaré un homme déplacé au poste de contrôle de Wadi Bey, un avant-poste poussiéreux servant de base mobile pour une brigade des combattants de l’armée libyenne.

Il y a des signes visibles d’une urgence d’intervention occidentale afin de mettre fin aux attaques perpétrées par l’EI. L’ANL ne disposant pas d’un matériel assez puissant pour lutter efficacement contre les djihadistes.

“Si Dieu le veut, nous avons la capacité. En tant qu‘êtres humains, nous avons la possibilité, mais nous ne disposons pas de toutes les ressources nécessaires. Nous espérons que le monde ouvrira ses portes pour nous aider à obtenir un certain nombre de choses que nous ne pouvons pas nous offrir. En particulier, le soutien logistique”, a déclaré le directeur des opérations de l’armée libyenne, Mohamed Alzoqol.

L’exigence d’une union nationale

De l’avis des responsables occidentaux chargés des questions sécuritaires, la création d’un gouvernement d’union nationale est d’une importance majeure pour une coalition des forces dans la lutte contre les djihadistes. Les gouvernements rivaux (à Tripoli et à l’est) sont chacun appuyé par une armée distincte et des forces issues des alliances tribales.

Des forces spéciales (américaines, françaises et britanniques) RAF sont en mission de reconnaissance en vue d’un appui aux forces nationales. Le gouvernement américain s’est lancé dans une politique à deux volets, selon un responsable de l’armée : le premier consiste à unir les factions rivales et le second, en des frappes aériennes sur les positions encore occupées par l’EI.

Par contre, les gouvernements occidentaux se montrent réticents quant à une intervention militaire à grande échelle. Mais ils redoutent que l’EI récupère les zones reprises (zones désormais sous contrôle de l’armée). Les luttes intestines entre les factions rivales ralentissent les efforts des Nations Unies à vouloir composer un gouvernement d’union nationale, capable de constituer une armée plus forte et plus efficace, qui permettrait de faire face aux terroristes.

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