Cameroun
L’objectif de 124 000 tonnes de sucre en 2016 compromis.
2016 risque d‘être difficile pour la société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) du fait de ce que son directeur général a qualifié de “sécheresse inédite”.
Depuis novembre dernier en effet, Louis Yinda déplore une absence totale de pluie dans les plantations du leader de l’industrie sucrière du Cameroun dans les localités de Mbandjock et Nkoteng.
L’impact sur la production de cette agro-industrie pourrait d’après le DG se traduire par des pertes de production oscillant entre 7 et 8%.
SOSUCAM table pourtant cette année sur une production de 124 000 tonnes.
Un objectif modeste si l’on s’en tient aux objectifs de production de 150 000 tonnes de la campagne 2014-2015.
Pourtant l’agro-industrie s‘était déjà fixé pour objectif une production de 170 000 tonnes de sucre à l’horizon 2017.
La SOSUCAM et les autres industries sucrières ne parviennent pas à satisfaire la demande nationale en sucre qui s’approche de 300 000 tonnes par an.
Le pays autorise souvent des exportations très encadrées pour combler le gap.
Une précaution destinée à protéger une agro-industrie qui risquerait de disparaître du fait des importations anarchiques.
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