Prince Ali : le Jordanien qui rêve de revanche à la tête de la FIFA

Il dit vouloir redorer le blason de l’instance faîtière du football mondial terni par des soupçons de corruption à grande échelle.

La FIFA se prépare à élire son nouveau président après un an de polémiques et de rebondissements. L’un des prétendants au siège de président est le Prince Ali qui a été vice-président de la FIFA pour l’Asie pendant quatre ans.

Le candidat jordanien a indiqué dans sa déclaration de candidature que, de son point de vue, le temps était venu de sortir des controverses administratives et de revenir aux questions sportives.

Une déclaration qui ne l’a pas empêché de pointer du doigt la gestion du président démissionnaire Sepp Blatter. Il a dit être prêt à mettre tout en oeuvre pour assainir la FIFA.

Ali Ben Al Hussein est le fils du couple royal jordanien qui périt dans un accident d’hélicoptère en 1977. Il a notamment suivi ses classes militaires en Angleterre avant de rejoindre les rangs des Forces spéciales de l’armée nationale de Jordanie. Il fera également un passage à l’université de Princeton aux Etats-Unis.

Son engagement dans le football, il le doit à sa position de président de la Fédération jordanienne. Son principal cheval de bataille à cette position : le football féminin. Il se montre opposé à l’introduction du voile islamique pour des femmes originaires des pays musulmans.

Candidat malheureux face à Sepp Blatter en avril 2015 à la présidence de la FIFA, il avait décidé de se retirer dès le premier tour au regard de l’avance du candidat suisse.
Le Prince Ali a émis le voeu de voir le scrutin de vendredi se tenir dans un climat de transparence et de fair-play.

Ses avocats ont d’ailleurs saisi le Tribunal arbitral du sport afin de suspendre le processus électoral.

Difficile de dire, à ce moment de la procédure, quel sera l’avenir de sa requête.