Zimbabwe
Le gouvernement zimbabwéen a pris le contrôle de deux mines de diamant qui opéraient sans permis, a annoncé lundi le ministre des Mines, Walter Chidhakwa, lors d’une conférence de presse à Harare.
Il s’agit des mines de Chiadzwa et de Chimanimani situées à Marange dans l’Est du pays. Le gouvernement demande à ces compagnies d’arrêter toutes leurs opérations en raison de la non régularisation de leur situation et d’une collaboration étatique.
“Nous avons constaté que des compagnies opéraient illégalement, car leurs permis ont expiré et n’ont pas été renouvelés ces quatre ou cinq dernières années”, a affirmé le ministre.
L’an dernier, le Zimbabwe avait fait part de sa volonté de faire fusionner six entreprises dont celles de Chiadzwa et Chimanimani. Ces entreprises qui extraient des diamants autour de la zone de Marange devraient être réunies au sein d’une seule entité publique, la Zimbabwe Consolidated Diamond Company.
Ce groupe avait été créé pour tenter de contrôler le marché clandestin de diamant qui prive le gouvernement zimbabwéen d’une précieuse source de revenus.
“Le conglomérat est là pour créer une puissante compagnie zimbabwéenne capable de maîtriser et contrôler ses ressources diamantifères pour le bénéfice à long terme de la nation”, a ajouté M. Chidhakwa.
L’industrie diamantifère du Zimbabwe a fait l’objet de rapports d’organisations de défense des droits de l’Homme. Ces dernières dénonçaient des meurtres et des tortures de mineurs illégaux dans la région de Marange. Ces rapports avaient notamment conduit à un embargo sur les diamants de la zone, de 2009 à 2011.
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