Togo
De nombreux villages bâtis le long du littoral togolais sont menacés de disparition d’ici une quinzaine d’années, à cause de l‘érosion.
Avec Reuters
Une forte érosion sur les plages menace les communautés vivant le long du littoral togolais.
Le village Agbavi situé à une vingtaine de kilomètres de Lomé la capitale, est l’un des plus touchés. Ici, la furie des vagues est particulièrement dévastatrice. De quoi faire vivre ceux qui ont choisi de rester à l’instar de Toto Legbagan, dans une peur constante. “Nous avons peur de dormir la nuit. Les vagues sont plus fortes et inondent les maisons. Je suis obligé de dormir pendant la journée. Personne ne se soucie de nous”, dit-il.
Selon les experts, si rien n’est fait pour stopper le réchauffement des océans, de nombreux village bâtis le long de la côte vont disparaître d’ici 2030. Une analyse qui ne rassure pas les communautés concernées.
“Quelles sont les solutions qu’on peut nous trouver? Là on ne nous a pas répondu. On sait très bien que le gouvernement est entrain de chercher les solutions, mais allons-nous attendre jusqu’en 2030? C’est ça notre inquiétude “, s’interroge Koulahana Koffi, le chef du village Agbavi.
Les autorités togolaises ont déjà débloqué 5 millions de dollars pour la construction des digues. Lors du sommet de la COP 21 à Paris, le président Faure Gnassingbé a sollicité l’aide de la communauté internationale, pour combattre l‘érosion au Togo. Une aide que Lomé attend toujours.
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