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Les investisseurs africains appelés à prendre l'initiative en Afrique

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Les leaders africains en conclave au Caire dans le cadre du Sommet Egypte-Afrique réfléchissent au moyen d’encourager les échanges et l’investissement sur le continent.

Trouver des investisseurs est devenu un casse-tête pour les pays africains ces dernières années du fait de la recrudescence de l’insécurité. Pourtant pour se développer et faire avancer les projets, les dirigeants n’ont pas le choix : il faut trouver de l’argent frais.

Au cours des discussions, les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité d’investir dans les infrastructures. “Il faut de l‘énergie et des trains, a expliqué le président de la Banque africaine d’import-export (Afrexim Bank) Benedict Oramah. Le chemin de fer peut aider l’Afrique comme il a servi l’agriculture en Asie ou même aux Etats-Unis. Les routes sont importantes, mais les trains sont encore plus importants. Si vous avez l‘énergie et le réseau ferroviaire, l’Afrique va s’envoler !”

Pour mener à bien ces projets majeurs en Afrique, le bon réflexe à développer serait de compter d’abord sur les efforts des investisseurs issus du continent. Des investisseurs en très petit nombre qui se montrent souvent plus prompts à expatrier leur argent au lieu d’essayer de le faire fructifier sur place.

C’est la remarque que fait le secrétaire général du Marché commun d’Afrique orientale et australe Sindiso Ngweya. “Vous devez avoir vos propres investisseurs en premier lieu dit-il en guise d’avertissement, parce que quand vos citoyens investissent, ils gagnent la confiance des autres investisseurs. Parce que quand vous n’investissez pas, les autres vont dire : oh ! ils n’ont pas confiance en eux. Les gens viennent parce que vous investissez.”

La Banque africaine de Développement et l’Afrexim Bank sont pour l’instant les deux principales institutions financières multilatérales du continent. Des institutions qui militent pour une meilleure intégration des économies d’un continent considéré comme le plus fragmenté de la planète. Avec 54 États séparés par une multitude de frontières, seuls 10 % des échanges en Afrique se font entre Africains. Un taux à mettre en rapport avec les 50 % de l’Asie par exemple.