Congo
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle du 20 mars face à Denis Sassou-Nguesso, était toujours à son domicile ce matin au centre-ville de Brazzaville. C’est ce qu’il a confirmé à Africanews qui l’a contacté dans la capitale congolaise.
Cependant, l’accès à sa résidence reste bloqué par la police. Hier vendredi, le procureur de la République, dans une intervention à la télévision publique, a affirmé avoir dès le 17 février, ordonné à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) de « procéder à l’interpellation de monsieur Jean-Marie Michel Mokoko » et à « son interrogatoire », et éventuellement de le déférer devant un parquet, après enquête.
Hier toujours, le général Mokoko, dans un courrier adressé à la direction des services intérieurs, a fait savoir qu’il ne répondrait pas à la convocation qui lui enjoignait de se présenter à la DGST pour affaire le concernant. Il invoque deux raisons : l’immunité diplomatique que lui confère selon lui son statut de « contractuel de l’Union africaine ». Et le fait qu’en tant que militaire, c’est, estime-t-il, à la gendarmerie et non à la police qu’il doit répondre sur toute affaire le concernant.
Depuis une semaine, une vidéo datant de 2007 fait le tour des médias congolais et des réseaux sociaux. On y voit le général Mokoko échanger avec deux interlocuteurs blancs, filmés à moitié, sur un projet de coup d’Etat contre le président Denis Sassou-Nguesso.
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