Congo
L’opposition congolaise critique la composition et la neutralité de la nouvelle “Commission nationale électorale indépendante”. Le pouvoir appelle à juger plutôt sur ses résultats.
A un mois seulement de la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville, quelques opposants contestent l’indépendance et la composition de la CNEI, la nouvelle “Commission Nationale Electorale Indépendante” dont les 11 membres ont été nommés ce jeudi par le président Sassou Nguesso.
“Tout le monde est convaincu que ce qu’on nous a servi n’est rien d’autre qu’une reconduction de la Conel qui existait avant. Les animateurs sont restés les mêmes ; donc il n’y a aucune évolution. C’est du copier-coller. Il n’y a rien qui a changé. Et cela ne garantit en rien la transparence du scrutin présidentiel du 20 mars”, a déclaré l’opposant Clément Miérassa.
Pour sa part, le pouvoir a rejetté ces critiques et appelé à juger cette nouvelle institution à l’aune de ses résultats.
Henri Bouka qui a dirigé pendant plusieurs années la défunte commision nationale d’organisation des élections (Conel) tiendra les rênes de cette nouvelle commission électorale. Il sera assisté de quatre vice-présidents représentant la majorité, l’opposition et la société civile.
La nouvelle “commission nationale électorale indépendante” a été instituée par la nouvelle loi électorale, adoptée en janvier dernier par les deux chambres du parlement congolais, au terme de la réforme la loi électorale de 2001.
Elle se chargera entre autres, de l’application de nouvelles dispositions concernant la préparation, l’organisation et le déroulement des futures élections au Congo, principalement de l’élection présidentielle du 20 mars.
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