Présidentielle aux Comores : fin de la campagne ce vendredi

25 candidats sont au coude à coude au cours de cette élection qui permettra de choisir le septième président des Comores.

Après s‘être déroulée pendant un mois, c’est ce vendredi soir à minuit que s’achèvera la campagne pour l‘élection présidentielle aux Comores. Au total, 25 candidats sont en lice pour cette échéance électorale dont le 1er tour est prévu le 21 février prochain. Parmi eux, Moinaecha Youssouf Djalali, une femme d’affaires de 54 ans, qui sera la deuxième femme dans l’histoire du pays à se présenter à la présidentielle.

Parmi les figures prenant part à ce scrutin, le président Azali Assoumani, qui a déjà dirigé les Comores de 2002 à 2006 et l’un des favoris de cette présidentielle, Me Fahmi Saïd Ibrahim, candidat du parti Juwa (Soleil), principal parti de l’opposition et Mohamed Ali Soilih alias Mamadou, l’actuel ministre des Finances investi par l’UPDC (Union pour le développement des Comores), le parti au pouvoir.

Les observateurs dénoncent toutefois l’absence de “vraies propositions” et de projets politiques crédibles par les candidats tout au long de la campagne.

“Aucun n’a préparé de programme. Ils montent en tribune pour se mettre en avant, se la jouer grand chef et le pire, c’est que certains Comoriens les suivent partout “, commente ainsi un électeur.

Tous les candidats à la présidentielle sont originaires de l’île de la Grande-Comore, conformément à la règle constitutionnelle instaurée depuis 2001 d’une présidence tournante entre les trois îles de l’Union des Comores : Anjouan, Grande-Comores et Mohéli.

Seuls les trois candidats arrivés en tête participeront au second tour le 18 avril.