Iran
Pour l’Iran qui prévoit de renouer avec son quota antérieur aux sanctions d’ici la fin de l’année, il n’est pas question de geler son quota de production actuel.
Au lendemain de l’accord sur le gel de la production d’hydrocarbures à son niveau de janvier, les ministres du Pétrole d’Irak, du Venezuela et du Qatar étaient ce mercredi à Téhéran pour tenter de convaincre l’Iran de se joindre à eux. Mais Téhéran a maintenu la position défendue mardi par son ministre du Pétrole. Il ne veut pas faire les frais d’une situation dont il n’est pas responsable. « Il est important de noter deux choses : il y a un excès d’offre, mais l’Iran ne renoncera pas à son quota de production », a déclaré Bijan Namdar Zanganeh, ministre iranien du Pétrole.
Tout juste libéré des sanctions internationales, Téhéran compte renouer avec son niveau d’avant d’ici la fin de l’année. Pour le pays, c’est plutôt aux membres de l’OPEP qui dépassent leurs quotas de réduire leur production pour soutenir les prix, Arabie saoudite en tête. « Je crois que l’Iran va faire pression sur l’Arabie saoudite pour continuer à faire ce qu’il avait prévu de faire avant que la situation ne devienne aussi dangereuse. L’Iran ne quittera pas volontairement la partie avant d’avoir pu commencer à jouer »,explique une analyste.
Ce refus de Téhéran porte un sérieux coup à l’accord conclu mardi entre Ryad et Moscou. La mesure avait en effet besoin d’un engagement de tous les grands producteurs pour être appliquée.
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