Cameroun
Le public et le secteur économique fondent de grands espoirs en cette entreprise de transport d‘électricité.
La SONATREL, la Société Nationale de Transport de l’Electricité, la toute dernière née du secteur au Cameroun il y a à peine six mois, arrive avec un gros challenge.
Il est question pour elle d’améliorer l’offre de l‘énergie, rythmée ces derniers temps par de nombreux délestages. Des coupures qui, d’après certains analystes coûtent à l‘économie nationale 1% du PIB.
La SONATREL (une société d’Etat) dont l’objet principal est le transport de l‘électricité, devra prioritairement lutter contre les déperditions d‘énergie.
D’après les experts, il y a une perte de 40% d‘énergie électrique au Cameroun entre la production du barrage de Song-Loulou (le principal barrage du pays) et le consommateur final.
Cela s’explique principalement par la vétusté des équipements de transport. S’il faut ajouter à cela les fraudes diverses, les pertes peuvent aller jusqu‘à 50%.
Le défi de la SONATREL est donc immense. Il n’y aura dès lors pas de période de grâce pour Mbemi Nyankga, le nouveau directeur général. Il est très attendu par les consommateurs et surtout dans le milieu des affaires. En tout cas, la Banque mondiale se dit prête à accompagner la SONATREL avec pour un début, des financements de 660 milliards de francs CFA.
Le Cameroun est engagé par ailleurs dans un vaste programme d’investissement dans des barrages hydro-électriques. La mise en service définitive du barrage de retenue de Lom Pangar, ce premier semestre, devrait générer 100 MW supplémentaires d‘énergie. Cela devrait ramener le déficit énergétique à 30 MW.
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