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Kenya/dopage : le directeur général de la Fédération d'athlétisme visé par une enquête

Kenya/dopage : le directeur général de la Fédération d'athlétisme visé par une enquête

Kenya

Le directeur de la Fédération kényane d’athlétisme Isaac Mwangi se retire provisoirement pendant 21 jours.

Trois semaines pendant lesquelles des enquêteurs vont tenter de savoir s’il a requis des pots-de-vin auprès des athlètes afin de réduire leurs sanctions pour dopage.

M. Mwangi est dans l’oeil du cyclone depuis la semaine dernière lorsque deux athlètes, épinglées aux tests, l’ont accusé de leur avoir demandé 24 000 dollars pour atténuer la durée de leur suspension pour dopage.

Le directeur dément et accuse Joy Sakari et Francisca Koki Manunga, les deux athlètes concernées d’avoir fabriqué ces accusations de toute pièce.

Les deux spécialistes du 400 mètres ont été testées positives lors des Championnats du monde de Pékin en août.

“Monsieur Isaac Mwangi qui est le directeur général ici a présenté une lettre dans laquelle il demande des congés du fait des accusations qui le concernent, a confié le président de la Fédération Jack Tuwei. Nous lui avons accordé son congé annuel. Et ce congé a commencé hier pour une durée de 21 jours en attendant les résultats de l’enquête.”

Le Kenya domine les courses d’endurance au niveau mondial que ce soit en salle ou en piste. Cela dit, plus de ses 40 athlètes ont été suspendus pour des faits de dopage depuis 2013.

Couplé à la polémique ambiante sur la corruption, l’athlétisme kényan craint de se retrouver mis au ban des compétitions internationales comme l’est actuellement la Russie.

Les enquêtes contre le directeur de la fédération devraient être menées par la nouvelle agence kényane de lutte contre le dopage. Les résultats sont attendus dans deux semaines.

“Nous aimerions voir que le sport est protégé par tous les moyens et que le pays est exempt de toutes ces choses”, avertit encore le président de la fédération.

A moins de six mois des Jeux olympiques de Rio, le ciel du géant est-africain de l’athlétisme semble se couvrir de nuages jour après jour.

La semaine dernière, le Kenya a manqué le délai fixé par l’agence mondiale anti-dopage qui demandait à être fixé sur les moyens de lutte contre le dopage dans le pays.

Une situation délicate puisque les athlètes kényans peuvent être suspendus des compétitions internationales à n’importe quel moment.

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