Afrique
La montée des classes moyennes en Afrique subsaharienne est un atout pour les investissements directs étrangers.
L’Afrique attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, en dépit de la chute des cours mondiaux des matières premières.
Les secteurs de la finance, de la distribution, de la technologie et des infrastructures dans les villes comme Lagos, Nairobi, Accra et Johannesburg offrent des perspectives de croissance énormes grâce aux investissements directs étrangers.
Nairobi est considérée par des analystes comme étant la première destination à investissements étrangers, suivie d’Accra. Lagos et Johannesburg arrivent en troisième position du classement. Ces analystes prévoient, en outre, une croissance rapide de la population dans plus de 80 villes de l’Afrique subsaharienne. Plus d’un million d’ici 2025 par ville, ce qui conduira à une rapide urbanisation.
La Banque mondiale, pour sa part, estime que la population des zones urbaines augmentera de 50 % d’ici 2030 (80 % dans certaines villes).
Les risques
Les villes africaines connaissent aujourd’hui une inégalité très élevée dans la répartition des zones urbaines. Une urbanisation rapide mettra une forte pression sur les gouvernements qui courent le risque d’une concentration accrue des financements dans les villes.
Pour résorber une partie du problème, il faudrait faciliter l’accès aux logements sociaux et à la sécurité sociale. Une diversification de l‘économie (pour soutenir les zones rurales), dans cette partie du continent afin d‘éviter tout risque d’inégalités sociales.
Aller à la video
L'Afrique comptera 65 % de millionnaires en plus au cours de la prochaine décennie
01:15
Vaccins : 51.2 millions de vies sauvées en Afrique en 50 ans
01:28
Journée de la Terre : un appel à mettre fin au plastique à usage unique
01:13
Kenya : le montant des factures d'électricité baisse de 13,7%
01:22
Côte d'Ivoire : inauguration de la mosquée Mohammed VI à Abidjan
11:11
Sénégal : les défis économiques de Diomaye Faye [Business Africa]