Egypte
La plus haute cour de l’Egypte a annulé la condamnation d’un officier de police jugé pour le meurtre d’une manifestante en janvier 2015.
Le juge de la Cour de cassation, Taha Qassim a également décidé qu’un nouveau procès ait lieu pour l’agent Yassin Hatem Salah Eddin, reconnu coupable et condamné en juin dernier à 15 ans de prison pour homicide avec préméditation. La victime, Salah Eddin, avait 25 ans lors de son assassinat.
La décision, rapportée par l’agence d’information officielle égyptienne MENA, semblait être en relation avec les acquittements ou les peines d’emprisonnement avec sursis, à l’encontre de dizaines de policiers. Ces officiers étaient en procès pour le meurtre de près de 900 manifestants pendant le soulèvement de 18 jours qui a abouti au renversement de Hosni Moubarak en 2011.
Le 24 janvier 2015, le meurtre de Shaimaa el-Sabbagh, activiste et mère d’un petit garçon, avait touché de nombreux Egyptiens après la diffusion d’images la montrant le visage ensanglanté.
Elle et quelque 40 autres membres d’un Parti de gauche étaient rassemblés au centre du Caire ce jour-là, avec l’intention de déposer des gerbes de fleurs à proximité de la place Tahrir (lieu de naissance de l’insurrection de 2011), en souvenir des manifestants tués pendant la révolte populaire.
La mort d’el-Sabbagh est survenue au milieu de nombreuses allégations de brutalités policières par des associations locales et internationales des droits de l’Homme. Elles affirment que les forces de l’ordre ont ravivé les pratiques de l‘ère Moubarak comme les arrestations arbitraires, la torture et les disparitions.
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