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Congo : le Général Mokoko doit s'expliquer

Congo : le Général Mokoko doit s'expliquer

Congo

‘‘Le Général Mokoko devrait se calmer et arrêter d’aller dans tous les sens.Tout ce qui importe au peuple congolais c’est de savoir s’il a eu l’intention à un moment donné de faire assassiner des officiers et d’instaurer un gouvernement de transition au Congo”.

C’est en ces termes qu’une source gouvernementale a réagi à la publication par nos confrères d’Afrikatv.net, d’une vidéo dans laquelle Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle de mars, discute d’un coup d’Etat contre le président Denis Sassou Nguesso.

Notre interlocuteur balaie également d’un revers de la main les explications du candidat qui a déclaré sur lemonde.fr : “Je me souviens très bien de ce piège. Mais en quoi un prétendu plan de coup d’Etat datant de 2003 est-il d’actualité en 2016, le jour de l’officialisation de ma candidature ? »

Toujours selon l’officiel joint au téléphone par Africanews, la date de 2003 n’est pas crédible et on ne saurait parler de piège dans la mesure où dans la vidéo, face caméra, en toute connaissance de cause, le général Mokoko dit un discours où il est nettement question de prise de pouvoir.

Lorsque le général précise également que les autorités congolaises étaient au courant de l’existence de cette vidéo, notre source émet des doutes et s‘étonne par ailleurs de l’information faisant état de ce que les rédactions et les milieux diplomatiques étaient au courant de l’existence de ce document depuis des années. Et elle conclut que dans l’affaire Soro/Bassolet, il a suffi d’une conversation téléphonique pour aboutir à un mandat d’arrêt. Ici on a à la fois “l’image et le son’‘.

un candidat plus que déterminé

Le général Mokoko a confirmé samedi qu’il sera candidat à la présidentielle de mars. Dans une salle comble de Brazzaville, il a déclaré devant ses partisans que la dégradation constante de l’État dans tous ses fondements et la fracture sociale béante entre les Congolais l’ont conforté dans l’idée de diriger le pays.

Ce proche du chef de l’Etat congolais a démissionné ce mois de ses fonctions de conseiller du président Sassou Nguesso, chargé des questions de paix et de sécurité pour se porter candidat au scrutin.

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